Aujourd'hui, 16h45, la pionne vient nous voir en nous disant qu'on ne peut et qu'on ne doit pas sortir de la fabrique même après la sonnerie de fin de cours...
Nous étions alors en cours d'espagnol, et contre toute attente, la prof devait nous faire sortir en avance grâce à on ne sait quel élan de bonté.
Nous finissions donc nos exos tout en nous demandant ce qu'il pouvait bien se passer dehors, mais la prof n'en savait rien non plus, comme nous l'a dit la pionne : "J'ai une information à vous communiquer, ça vaut aussi pour les profs, vous ne devez en aucun cas sortir de l'établissement, même après la sonnerie".
Et évidemment, alle ne savait rien non plus.
17h00, sonnerie de fin des cours.
Après nous avoir imaginé mille et une raison de cet emprisonnement plus qu'habituel, nous sortons dans la coure.
Je décide alors de me diriger vers les grilles, qui ne sont fermé que la nuit, mais là, l'accès était bel et bien barré, et derrière, les élèves sortis pendant leur heure de permanence attendait, accompagnés de 1 ou 2 gendarmes.
Je m'emmerdais à fond, alors direction la salle de théatre, du haut de laquelle, une amie m'appelait en mangeant du gâteau, mon estomac n'a pas résisté longtemps, et me voici en haut.
J'appelle ma mère, lui explique la situation, puis, dehors, des cris se font entendre.
Nous pouvions enfin sortir...
J'apprends, par une Breizhoneg, que la raison de tout ce remue-ménage n'était en fait que la découverte de deux colis suspect devant le secrétariat, contenant un peu de poudre (les colis, pas le secrétariat!!).
Et en passant devant, je remarque deux homme de vert kaki vêtu, et armés de quelques flingues, gentil les chiens, on mord pas!
Voilà, ce fut la première et sûrement la dernière ataque d'Alkaïda dans notre patelin.
La suite, s'il y en a, une prochaine fois!!!!!
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